dimanche 28 décembre 2014

Sept années après son rappel à DIEU, les souvenirs de Serigne Saliou MBACKE reste encore vivace dans les coeurs

Le 28 décembre 2007 est une secousse tellurique. Les mu­sulmans du monde entier venaient d’être informés du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké 5ème Khalif Général des Mourides. 

Né à Diourbel le 22 septembre 1915, Serigne Saliou Mbacké est devenu le cinquième Khalife général à la suite du rappel à Dieu de son frère Serigne Abdou Khadre Mbacké. 

5ème khalife général des mourides et dernier fils de Bamba sur terre, Serigne Saliou Mbacké laisse un héritage colossal à la Ummah islamique en général et à la communauté mouride en particulier. La vie de Cheikh Saliou a été surtout associée d’ascétisme, d’actes de dévotion, de détachement aux affaires mondaines et surtout du culte du travail. Sous son khalifat, il développa d’importants projets agricoles, des enseignements religieux. Il entreprit les travaux de rénovation de la mosquée de Touba et poursuit avec succès les travaux déjà entamés par son prédécesseur Abdoul Ahad. Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole (Khelcom) sur une surface de 45 000 ha. Il reprit de nombreux travaux de rénovations aussi bien internes qu’externes de la mosquée et la construction de l’université islamique qu’avait entamée son frère aîné Abdoul Ahad Mbacké. 

Par ailleurs, il mit en œuvre un plan de viabilisation de terrains de 100 000 parcelles et un réseau d’électrification de la ville. De même, des canalisations ont été construites pour une meilleure évacuation des eaux de pluie. Il entreprit aussi la modernisation de la cité religieuse en appelant les mourides en 2006 à faire de la capitale du mouridisme une belle ville mais attachée aux valeurs du mouridisme. C’est ainsi que le fils de Sokhna Faty Diakhaté, annonça le déblocage de la somme de 10 milliards de nos francs pour le bitumage de 200 kilomètres et la somme de 1,400 milliard de francs pour des travaux de rénovation de la grande mosquée. Il s’attela aussi à l’adressage de la ville avec la mise en place d’un système d’information géographique de 500 millions de nos francs. 

Serigne Saliou Mbacké, c’est aussi l’éducateur hors pair. Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail pour indiquer qu’il s’agissait d’activités inséparables. Au ni­veau des dâraa, par exemple à Khelcom constitué de quinze dâra (Djannatu-l-mâ wâ, Dâru-t-tannzîl, Touba Belel, Dâru-l-Muhtî, Dâru-r-Rahmân, Ndindi, Husnul ma’âb, Dâru-l-Quddûs, Tûbâ khelcom, Dâru-s-Salâm, Dâru-l-Minnan, Dâ­ru-l-Mannân, Ummu-l-qurâ, Dârul-Alîmi-l Khabîr et Taïba) le Coran est mémorisé puis reproduit de mémoire d’une écriture plutôt mince. Trois mille huit cent quatre-vingt deux (3882) exemplaires renseigne une source furent écrits entre 1993 (date de la création de Khel­com) et 2007 (date du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké). Serigne Saliou Mbacké respectait beaucoup les personnes et vouait une adoration particulière aux enfants.


Il est toujours là pour guider le chemin des fidèles.

vendredi 26 décembre 2014

La considération que Serigne Touba accordait à la Nuit de la Naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui)

La considération que Cheikh-Al-Khadîm (le Maître Serviteur) accordait à la Nuit de la Naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui) se mesure en référence l’ardent Amour qu’il a pour Lui et par sa mission de réhabilitation de tout ce qui touche à Son message.


Vivant dans une société islamisée depuis longtemps, la population n’avait pas rompu avec le folklore et faisait l’amalgame entre les aspects spirituel et populaire des évènements. Ainsi la purification de la célébration fut menée par le Cheikh en enseignant aux musulmans les rélges de conduites à observer. " Sa célébration conformément à la tradition" a-t-il- recommandé car les ancêtres la célébraient de façon non conforme à la bonne voie.


A cela s’ajoutent les Panégyriques et la production inestimable, faites sur le Prophète, donnant ainsi aux musulmans l’occasion d’avoir de quoi vivifier la nuit. Ainsi on peut citer quelques poèmes très célèbres communément appelés "Mawlûd", car psalmodiés intégralement durant la nuit de la naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui).

On peut citer en guise d’exemple :
 L’attirance des coeurs (Jadhbul Qulûb) (165 vers)
 Les Dons du Profitable (Mawâhibu-n-Nâfic) (166 vers)
 Les Prémices des Eloges (Muqaddamâtul Amdâh) (192 vers)

Aussi le Cheikh marquait Lui même la célébration par sa présence, et donnait les directives et la manière de se confomer à la tradition. Il assurait lui même l’organisation. Bien que la célébration de l’anniversaire corresponde à la 12 éme nuit, il dit :

"Je m’adonne à sa vivification tout le mois durant" disant par là, qu’il célébre tout le mois de la Naissance du Prophète.

Pour illustrer davantage l’importance que Serigne Touba accordait à l’anniversaire de la Naissance du Prophète, nous rappelons ce qui suit :

"La Nuit de la Naissance du Prophète le rendait très heureux. C’est aux calendes de la Naissance de l’Elu que quiconque le connaissait, avait plus d’entrain à la sollicitation d’une quelconque faveur, à cause de la parfaite béatitude qu’on savait en lui. Et au courant du mois de la Naissance de l’Elu, quand le mois s’acheminait à sa fin, on se rendait compte que cette joie s’estompait progressivement".(cf. sermon de Serigne Saliou MBACKE le 19 Safar 1411.H, 19 Septembre 1990)

A cela, s’ajoute la recommandation formelle qu’il donnait à ses disciples de la célébrer partout où ils résidaient. Ainsi, les grands disciples du Cheikh après avoir terminé leur éducation spirituelle sous ses auspices, ont eu l’autorisation de fonder de nouveaux foyers d’éducation partout au Sénégal, rendant ainsi davantage populaire la célébration du "Mawlûd" dans sa forme actuelle, c’est à dire en conformité avec la Tradition(Sunna).

La Célébration publique sous les auspices du Serviteur du Prophète Khâdimu-r- Rasûl.  


Si la vivification de l’anniversaire de la Naissance du Prophète à Diourbel est restée célèbre en milieu Mouride, et dans tout le Sénégal, c’est bien sûr en référence à sa célébration sous la supervision directe de Khâdimu-r-Rasûl.

Malgré son assignation en résidence surveillée à Diourbel (de 1912 à 1927), malgré l’interdiction de former un attroupement ou toute réunion de personnes faite à Serigne TOUBA par l’administration coloniale, les mourides ont toujours répondu à l’appel de leur maître.

Quand l’annivesaire de cette Nuit arrivait , les gens affluaient de partout vers la résidence du Cheikh. L’esplanade de la moquée de "Keur Gou Mag" (nom du quartier où se situe la résidence du Cheikh) grouillait de monde. Et l’administration coloniale qui surveillait strictement toutes les manifestations à caractère religieux ne cessait de faire des comptes rendus détailés de ces celébrations.

" De nombreux mourides sont allés à Diourbel célébrer la Naissance du Prophète (30 Septembre-1er Octobre- 12ème lune du mois de rebé-l’aoul ). La gare de Thiès a délivré 1229 billets aux pèlerins. Les trains venant de Dakar étaient bondés. Les voyageurs noirs juchés sur les impériales des wagons criaient leur enthousiasme. L’élément jeune dominait. Il n’y a eu aucun incident ." (Archives du Sénégal, extrait 2G 25/54, Rapport Politique Octobre 1925, Thiès)

Cet extrait est révélateur sur l’ampleur du "Gamou" (appelation locale du Mawlûd) de Diourbel. A ces pélerins présents, s’ajoutaient des habitants venant de toutes les contrées du Sénégal. Ceux qui habitaient les environs de Diourbel venaient par tous les moyens : charettes, à pied etc. Ce nombre impressionnant ne représentait rien comparé à la population de Diourbel qui marquait fortement de sa présence la Nuit du Mawlûd.

Pendant la célébration , les uns lisaient le Saint Coran, les autres chantaient en Choeur les Louanges de l’Elu, le Meilleur, d’autres s’affairaient à offrir à manger et à boire à toute l’assistance sans distinction. Dans la résidence du Cheikh, on préparait toute sorte de mets qu’on distribuait aux personnes venues célébrer cette nuit dans la communion.

On distribuait aussi du thé, du lait, du café etc. Tous ses contemporains, sans exception voyaient en lui, quand le mois Rabîcul Awwal arrivait, une joie incommensurable et une disponibilité toujours prête à exaucer les voeux de tout requérant.

Quant on célébrait la nuit de la Naissance de son Bien-Aimé le Prophète , il était dans une joie indescriptible. Ainsi, il pulvérisait les chantres de parfums, et telle une avalanche, les comblait de dons et de cadeaux de toutes sortes. Ses actions ébahissaient l’assistance devant le poids des charges qu’il soulevait, car croyant qu’une seule personne ne pouvait être en mesure de déplacer de telles charges .

Cette célébration publique du Mawlûd par le Cheikh, a incité les musulmans de notre pays à avoir plus de courage au point de braver l’interdiction du colonisateur. Car notons au passage que cette période (fin 19 ème siécle), coincidait avec la fin de la conquête coloniale. La France avait une main mise sur toute l’étendue du territoire. Avec son autorité expantionniste, elle avait domestiqué le reste des souverains locaux, et s’était accordée le dévouement des notables religieux. Par cette célébration, Cheikhoul Khadîm engageait le Dâr-Al-Islam dans la conquête fervente de l’indépendance dans l’exercice du culte exclusif rendu à DIEU.

Source: htcom.sn

Gamou: Signification et portée du Maouloud

La Nuit de la Naissance du Prophète Mouhammad (Paix et Salut sur Lui) est communément appelée Mawlûd dans le monde Musulman. Elle survint exactement une nuit de lundi, 12ème de Rabîcul Awwal ( troisième mois du calendrier Hégirien) à l’an 570 du calendrier Grégorien.

Cette Naissance eut lieu dans un contexte historique et géopolitique sans précédent. Elle survint dans un monde enténébré et plongé dans une ignorance profonde de DIEU. Les peuples avaient oublié les messages des Prophètes envoyés auprès d’eux, s’adonnant à des pratiques dignes du paganisme et de l’animisme qui les éloignaient de plus en plus de DIEU. Dans un tel contexte, la Naissance du Prophète à propos de qui DIEU dit :

"Nous ne t’avons envoyé que comme Miséricorde pour les mondes" S.. V...

ne pouvait être qu’une voie royale pour le Salut de l’humanité toute entière.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

Le Prophète Mohammad Rasûla- l- Lah dans la lignée apostolique, est le Sceau des Prophètes (Khâtimu-n- Nabî-în), mais il est aussi le Guide des Envoyés (Imâmul Mursalîn).

Dans son Panégyrique intitulé Les Prémices des Eloges (Muqaddamâtul Amdâh) le Serviteur du Prophète Khâdimu-r-Rasûl dit :

" Sa Prophétie existe avant la création ; Il avait donc une primauté alors que l’aïeul Adam était latent dans la boue" (vers 38)

Sa seigneurie et Son éminence sur l’ensemble des Prophètes et par extension sur l’ensemble du genre humain sont indubitablement reconnues.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

N’est-il pas légitime de glorifier l’Anniverssaire de la Naissance de Celui grâce à qui DIEU a suscité la création ?

N’est-il pas légitime de magnifier l’Anniverssaire de la Naissance de Celui grâce à qui la Miséricorde Divine nous est parvenue ?

N’est-il pas légitime de célébrer la nuit de la Naissance de Celui qui nous a délivré du carcan de l’insoumission et de la rébellion ?

La réponse à cet agrégat de questions a été toujours "OUI" de la part des pieux anciens. C’est pourquoi d’ailleurs Cheikhoul Khadîm le Serviteur du Prophète dit dans l’Attirance des Cœurs (Jadhbul Qulûb) :

"Sa Naissance est Glorieuse, Bénite et Respectueuse sa célébration est obligatoire pour tout chef "

Voilà donc ce qui explique pourquoi dans toutes les contrées du monde où résident des musulmans on trouve toujours des fidèles qui célèbrent intensément cette Nuit, car convaincus que de sa célébration découlent des avantages et des bienfaits innombrables.

Pour éviter ainsi toute innovation, les pieux anciens ont toujours recommandé sa célébration conformément à la Tradition (Sunna), c’est à dire :

- la lecture du Saint Coran et des Panégyriques de l’Elu (Paix et Salut sur Lui),

- et le fait d’offrir des réceptions et des réjouissances à l’honneur de tous.

Chers amis internautes, découvrons ensemble comment SERIGNE TOUBA célébrait cette nuit bénite, et quels sont les enseignements qu’il a légués à la postérité.

Célébrer la nuit de la naissance du Prophète est un devoir pour tout musulman : "Sa Naissance est Glorieuse, Bénite, Respectueuse ; Sa célébration est obligatoire pour tout chef" dit Serigne Touba dans son poème intitulé l’Attirance des coeurs.

Ici Chef signifie les hommes de DIEU, les Pieux anciens autrement dit les Guides. Etant tous des serviteurs de l’Elu ils ont pour devoir d’engager les fidèles dans toutes les actions pouvant leur garantir l’Agrément de leur SEIGNEUR. Ainsi, convaincus des Grâces que renferme cette Nuit, ils exhortent les fidèles à la célébrer. Cheikh Ahmadou Bamba Khâdimu-r-Rasûl le Serviteur du Prophète dit :

"Sa Célébration conformément à la Sunna (Traditon) nous conduit vers le Paradis ; par elle les bienfaits augmentent en faveur du sincère qui glorifie". V47

Voilà donc un démenti clair à tous ceux qui dénigrent la célébration de l’anniversaire de la Naissance de la meilleure des créatures. Les détracteurs de cette célébration avancent comme argument que c’est une innovation blâmable car n’ayant jamais été célébrée du vivant du Prophète. Ceci n’est en aucun cas une raison valable pour condamner ceux qui la célèbrent d’autant plus que ceux qui la célèbrent n’ont jamais défendu que c’est une pratique traditionnelle "Sunna".

Parlant de SUNNA, en explicitant des propos de Cheikh Ahmadou Bamba Khâdimu-r-Rasûl, Serigne Saliou M’backé (cinquième et actuel khalif du Mouridisme) donne la précision suivante :

"Quand on entend le Cheikh dire : Sa Célébration conformément à la SUNNA (Tradition), c’est parce que chez les ancêtres on la vivifiait de façon qui ne s’accordait pas à la bonne voie. S’agissant proprement de la Tradition, quand on la dit, ce n’est pas dans la perspective des actes obligatoires et traditionnels qu’on connaît évidement sous obligation d’une part et tradition de l’autre, non. La perspective de la Tradition consiste " Au chemin que DIEU avait tracé à Tes prédecesseurs" S33 V38/S33 V10

Ce qui signifie "qu’on a légiféré" "qu’on a prescrit", en accord avec "la voie réglementaire"

Par " tradition" donc on entend : "ce qu’on établit conformément à la tradition", et quand tu entends dire Sunnite, "Sunniyu" (celui qui se conforme à l’orthodoxie musulmane), cela ne veut pas tellement dire : se conformer aux actes obligatoires en ajournant les traditionnels, en pensant que c’est simplement une pratique non obligatoire. Tradition" Sunna" veut dire plutôt la Voie de la Réglementation. Cette Voie est connue de tout le monde, c’est différent des actes obligatoires et traditionnels en soi, du point de vue étymologique la voie de la Tradition Prophètique (Sunna ) c’est le Chemin de DIEU "la voie que DIEU avait tracée..." S33 V38

Donc on a pas dit que la célébration est une obligation traditionnelle, on a simplement dit de la vivifier selon la Tradition, c’est procéder à la récitation du Coran et des Eloges du Prophète et donner des réceptions en l’honneur des gens" Cf. sermon Serigne Saliou MBACKE pronnoncé le 19 Safar 1412H. (30 Août 1991)

A la lumière de ces propos on peut dire que c’est en connaissance du rang du Prophète auprès de DIEU et de la Miséricorde dont il est porteur ainsi que des faveurs découlant du service qu’on lui rend que les pieux ont tenu à célébrer cette nuit. Espérant s’attirer les Grâces et les Bienfaits liés aux largesses que DIEU a gratifié au Prophète, ils ont invité les fidèles à se conformer à leur exemple car ils ont toujours dit qu’il est inadmissible pour un musulman de considérer la nuit de la Naissance du Prophète au même titre que les nuits qui l’ont précédé ou qui l’ont suivi.

Source: htcom.sn

mardi 16 décembre 2014

[ALARBAY KARE] : Recommandations pour ce dernier Mercredi du mois de Safar

Il est rapporté de l’avis de certains savants et illustres hommes de DIEU que le dernier mercredi du mois de çafar constitue le jour le plus désastreux de l’année car à cette occasion Dieu fait descendre plus de 320 000 malheurs. Ainsi il est recommandé d’observer ces prières afin que DIEU nous en préserve...
- Fatihâ (1fois )
- Sourate Al kawthara (17 fois )
- Ikhlâç (qul huwal lâhu ) ( 5 fois )
- Falaqi ( 1fois)
- Nâsi (1 fois)

Après le salut final on prononce trois fois cette formule :

Allâhumma yâ shadîdal quwâ wa yâ shadîdal mahâli yâ cazîzu yâ man dhallat licizzatika jamîcu khalqika ikfinî sharra jamîci khalqika yâ muhsinu yâ mujmilu yâ muncimu yâ mutafaddilu yâ mukarrimu yâ man lâ ilâha illâ anta irhamnî birahmatika yâ arhama-r- râhimîna
Allâhumma bisirril hasani wa akhîhi wa jaddihî callal lâhu tacâlâ calyhi wa salla wa abîhi wa ummihî wa banîhi ikfinî sharra hâdhâl yawmi wa mâ yanzilu fîhi yâ kâfiyal muhimmâti wa yâ dâfical baliyyâti fasayakfîkahumul lâhu wa huwa-s-samîcul calîm wa hasbunâl lâhu wa nicmal wakîlu nicmal mawlâ wa nicma-n- naçîru
Allâhumma inniya acûdhu bika min sharri hâdha-sh-shahri wa min kulli,shiddatin wa balâ’in wa baliyyatin ’allatî qaddarta fîhi yâ dahriyyu yâ dayhûru yâ kânu yâ kaynûnu yâ kaynânu yâ abadiyyu yâ dahriyyu yâ mubdi’u yâ mucîdu yâ dhal carshil majîdu ’anta tafcalu mâ turîdu
Allahumma ’uhrus nafsî wa ’ahlî wa mâlî wa ’awlâdî wa dunyâ al latî ’ibtalaytanî biçuhbatihâ bihurmatil ’abrâri bihurmatika yâ cazîzu yâ ghaffâru yâ karîmu yâ sattâru wa çallal lâhu calâ sayyidinâ muhammadin wa calâ ’âlihi wa çahbihî wa sallama taslîman 
Il est aussi recommandé d’écrire les versets coraniques suivants et d’en faire une potion que l’ assemblée boira :
salâmun qawlan min rabbin rahîmin (Sourate 36 "yâsin" Verset 58)
salâmun Calâ nûhin fil Câlamîna innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 79 -80))
salâmun Calâ ibrâhîma kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 109-110)
salâmun Calâ Mûsâ wa hârûnal innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 120-121)
salâmun Calâ ’âli yâsînâ innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 130-131)
Salâmum Calaykum tibtum fad khulûhâ khâlidîna(Sourate"zumar"39Verset 73)
Salâmun hiya hattâ matlaCil fajri (Sourate"Al Qadri" 97Verset 5)
Wa salâmun Calal mursalîna wal hamdu lillâhi rabbil Câlamîna (Sourate"Aç çaffâti"37Versets 181 182)

CEREMONIE DE CLOTURE DU MAGAL 2014: «Il nous faut opérer un retour vers Dieu» selon le Khalife Général des Mourides

Le Khalife général des mourides Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké, présidant vendredi la cérémonie de clôture du grand Magal de Touba, a prôné un retour vers Dieu, lequel n’est toutefois possible sans une jeunesse éduquée et disciplinée et qui s’implique activement dans la pratique religieuse.
Dans un discours prononcé en arabe et en wolof par son porte-parole, Serigne Bassirou Abdoul Khadre, le Khalife général des mourides a tout d’abord rappelé les préceptes de l’Islam. 
Il a ensuite invité l’ensemble des musulmans à un respect strict des ‘’bonnes pratiques islamiques’’ et à se détourner des mondanités.

‘’La société est polluée par les mondanités, les activités ludiques (…) mais tout cela est accessoire. Il nous faut opérer un retour vers Dieu, et la jeunesse occupe une place capitale dans ce chantier’’, a encore relevé son porte-parole.

En présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, qui conduisait la délégation gouvernement à cette traditionnelle cérémonie qui marque la fin du Magal, Serigne Bassirou Abdou Khadre a aussi souligné qu’il invite à revisiter le projet de société proposé par l’Islam.
‘’C’est le seul projet de société qui vaille, tout le reste n’est que conjoncture. Un pays ne peut pas se développer sans la promotion de bonnes pratiques islamiques adossées sur une véritable foi en Dieu. Œuvrons ensemble vers cette direction’’, a exhorté Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké.
Pour se faire, il a plaidé pour l’intégration des œuvres produites par les différents chefs religieux du Sénégal dans le corpus pédagogique ‘’pour un système éducatif plus conforme à nos réalités’’.
Il avait lui-même déjà montré la voie en appelant les disciples mourides à participer activement à une mobilisation de fonds pour la construction de l’université Cheikh Ahmadou Bamba.
S’adressant à la délégation gouvernementale, il a relevé les défis qui interpelle l’Etat et qui s’articulent autour de la définition d’une ‘’bonne politique de l’emploi’’, affichant un intérêt particulier à l’agriculture.
‘’Toutes les politiques doivent se faire autour de la préoccupation du devenir de l’homme. Il faut investir davantage sur les ressources humaines. Il faut préparer les jeunes pour qu’ils soient aptes à être de véritables vecteurs de développement’’, a encore préconisé le Khalife général des mourides.
Devant les délégations des autres confréries du Sénégal et de personnalités venant de la sous-région et reste du monde arabe, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké a appelé à jeter les basses d’une unité solide ‘’pour une Oummah islamique active et ancrée dans les bonnes valeurs’’.

dimanche 14 décembre 2014

vendredi 5 décembre 2014