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dimanche 28 décembre 2014

Sept années après son rappel à DIEU, les souvenirs de Serigne Saliou MBACKE reste encore vivace dans les coeurs

Le 28 décembre 2007 est une secousse tellurique. Les mu­sulmans du monde entier venaient d’être informés du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké 5ème Khalif Général des Mourides. 

Né à Diourbel le 22 septembre 1915, Serigne Saliou Mbacké est devenu le cinquième Khalife général à la suite du rappel à Dieu de son frère Serigne Abdou Khadre Mbacké. 

5ème khalife général des mourides et dernier fils de Bamba sur terre, Serigne Saliou Mbacké laisse un héritage colossal à la Ummah islamique en général et à la communauté mouride en particulier. La vie de Cheikh Saliou a été surtout associée d’ascétisme, d’actes de dévotion, de détachement aux affaires mondaines et surtout du culte du travail. Sous son khalifat, il développa d’importants projets agricoles, des enseignements religieux. Il entreprit les travaux de rénovation de la mosquée de Touba et poursuit avec succès les travaux déjà entamés par son prédécesseur Abdoul Ahad. Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole (Khelcom) sur une surface de 45 000 ha. Il reprit de nombreux travaux de rénovations aussi bien internes qu’externes de la mosquée et la construction de l’université islamique qu’avait entamée son frère aîné Abdoul Ahad Mbacké. 

Par ailleurs, il mit en œuvre un plan de viabilisation de terrains de 100 000 parcelles et un réseau d’électrification de la ville. De même, des canalisations ont été construites pour une meilleure évacuation des eaux de pluie. Il entreprit aussi la modernisation de la cité religieuse en appelant les mourides en 2006 à faire de la capitale du mouridisme une belle ville mais attachée aux valeurs du mouridisme. C’est ainsi que le fils de Sokhna Faty Diakhaté, annonça le déblocage de la somme de 10 milliards de nos francs pour le bitumage de 200 kilomètres et la somme de 1,400 milliard de francs pour des travaux de rénovation de la grande mosquée. Il s’attela aussi à l’adressage de la ville avec la mise en place d’un système d’information géographique de 500 millions de nos francs. 

Serigne Saliou Mbacké, c’est aussi l’éducateur hors pair. Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail pour indiquer qu’il s’agissait d’activités inséparables. Au ni­veau des dâraa, par exemple à Khelcom constitué de quinze dâra (Djannatu-l-mâ wâ, Dâru-t-tannzîl, Touba Belel, Dâru-l-Muhtî, Dâru-r-Rahmân, Ndindi, Husnul ma’âb, Dâru-l-Quddûs, Tûbâ khelcom, Dâru-s-Salâm, Dâru-l-Minnan, Dâ­ru-l-Mannân, Ummu-l-qurâ, Dârul-Alîmi-l Khabîr et Taïba) le Coran est mémorisé puis reproduit de mémoire d’une écriture plutôt mince. Trois mille huit cent quatre-vingt deux (3882) exemplaires renseigne une source furent écrits entre 1993 (date de la création de Khel­com) et 2007 (date du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké). Serigne Saliou Mbacké respectait beaucoup les personnes et vouait une adoration particulière aux enfants.


Il est toujours là pour guider le chemin des fidèles.

vendredi 26 décembre 2014

La considération que Serigne Touba accordait à la Nuit de la Naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui)

La considération que Cheikh-Al-Khadîm (le Maître Serviteur) accordait à la Nuit de la Naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui) se mesure en référence l’ardent Amour qu’il a pour Lui et par sa mission de réhabilitation de tout ce qui touche à Son message.


Vivant dans une société islamisée depuis longtemps, la population n’avait pas rompu avec le folklore et faisait l’amalgame entre les aspects spirituel et populaire des évènements. Ainsi la purification de la célébration fut menée par le Cheikh en enseignant aux musulmans les rélges de conduites à observer. " Sa célébration conformément à la tradition" a-t-il- recommandé car les ancêtres la célébraient de façon non conforme à la bonne voie.


A cela s’ajoutent les Panégyriques et la production inestimable, faites sur le Prophète, donnant ainsi aux musulmans l’occasion d’avoir de quoi vivifier la nuit. Ainsi on peut citer quelques poèmes très célèbres communément appelés "Mawlûd", car psalmodiés intégralement durant la nuit de la naissance du Prophète (Paix et Salut sur Lui).

On peut citer en guise d’exemple :
 L’attirance des coeurs (Jadhbul Qulûb) (165 vers)
 Les Dons du Profitable (Mawâhibu-n-Nâfic) (166 vers)
 Les Prémices des Eloges (Muqaddamâtul Amdâh) (192 vers)

Aussi le Cheikh marquait Lui même la célébration par sa présence, et donnait les directives et la manière de se confomer à la tradition. Il assurait lui même l’organisation. Bien que la célébration de l’anniversaire corresponde à la 12 éme nuit, il dit :

"Je m’adonne à sa vivification tout le mois durant" disant par là, qu’il célébre tout le mois de la Naissance du Prophète.

Pour illustrer davantage l’importance que Serigne Touba accordait à l’anniversaire de la Naissance du Prophète, nous rappelons ce qui suit :

"La Nuit de la Naissance du Prophète le rendait très heureux. C’est aux calendes de la Naissance de l’Elu que quiconque le connaissait, avait plus d’entrain à la sollicitation d’une quelconque faveur, à cause de la parfaite béatitude qu’on savait en lui. Et au courant du mois de la Naissance de l’Elu, quand le mois s’acheminait à sa fin, on se rendait compte que cette joie s’estompait progressivement".(cf. sermon de Serigne Saliou MBACKE le 19 Safar 1411.H, 19 Septembre 1990)

A cela, s’ajoute la recommandation formelle qu’il donnait à ses disciples de la célébrer partout où ils résidaient. Ainsi, les grands disciples du Cheikh après avoir terminé leur éducation spirituelle sous ses auspices, ont eu l’autorisation de fonder de nouveaux foyers d’éducation partout au Sénégal, rendant ainsi davantage populaire la célébration du "Mawlûd" dans sa forme actuelle, c’est à dire en conformité avec la Tradition(Sunna).

La Célébration publique sous les auspices du Serviteur du Prophète Khâdimu-r- Rasûl.  


Si la vivification de l’anniversaire de la Naissance du Prophète à Diourbel est restée célèbre en milieu Mouride, et dans tout le Sénégal, c’est bien sûr en référence à sa célébration sous la supervision directe de Khâdimu-r-Rasûl.

Malgré son assignation en résidence surveillée à Diourbel (de 1912 à 1927), malgré l’interdiction de former un attroupement ou toute réunion de personnes faite à Serigne TOUBA par l’administration coloniale, les mourides ont toujours répondu à l’appel de leur maître.

Quand l’annivesaire de cette Nuit arrivait , les gens affluaient de partout vers la résidence du Cheikh. L’esplanade de la moquée de "Keur Gou Mag" (nom du quartier où se situe la résidence du Cheikh) grouillait de monde. Et l’administration coloniale qui surveillait strictement toutes les manifestations à caractère religieux ne cessait de faire des comptes rendus détailés de ces celébrations.

" De nombreux mourides sont allés à Diourbel célébrer la Naissance du Prophète (30 Septembre-1er Octobre- 12ème lune du mois de rebé-l’aoul ). La gare de Thiès a délivré 1229 billets aux pèlerins. Les trains venant de Dakar étaient bondés. Les voyageurs noirs juchés sur les impériales des wagons criaient leur enthousiasme. L’élément jeune dominait. Il n’y a eu aucun incident ." (Archives du Sénégal, extrait 2G 25/54, Rapport Politique Octobre 1925, Thiès)

Cet extrait est révélateur sur l’ampleur du "Gamou" (appelation locale du Mawlûd) de Diourbel. A ces pélerins présents, s’ajoutaient des habitants venant de toutes les contrées du Sénégal. Ceux qui habitaient les environs de Diourbel venaient par tous les moyens : charettes, à pied etc. Ce nombre impressionnant ne représentait rien comparé à la population de Diourbel qui marquait fortement de sa présence la Nuit du Mawlûd.

Pendant la célébration , les uns lisaient le Saint Coran, les autres chantaient en Choeur les Louanges de l’Elu, le Meilleur, d’autres s’affairaient à offrir à manger et à boire à toute l’assistance sans distinction. Dans la résidence du Cheikh, on préparait toute sorte de mets qu’on distribuait aux personnes venues célébrer cette nuit dans la communion.

On distribuait aussi du thé, du lait, du café etc. Tous ses contemporains, sans exception voyaient en lui, quand le mois Rabîcul Awwal arrivait, une joie incommensurable et une disponibilité toujours prête à exaucer les voeux de tout requérant.

Quant on célébrait la nuit de la Naissance de son Bien-Aimé le Prophète , il était dans une joie indescriptible. Ainsi, il pulvérisait les chantres de parfums, et telle une avalanche, les comblait de dons et de cadeaux de toutes sortes. Ses actions ébahissaient l’assistance devant le poids des charges qu’il soulevait, car croyant qu’une seule personne ne pouvait être en mesure de déplacer de telles charges .

Cette célébration publique du Mawlûd par le Cheikh, a incité les musulmans de notre pays à avoir plus de courage au point de braver l’interdiction du colonisateur. Car notons au passage que cette période (fin 19 ème siécle), coincidait avec la fin de la conquête coloniale. La France avait une main mise sur toute l’étendue du territoire. Avec son autorité expantionniste, elle avait domestiqué le reste des souverains locaux, et s’était accordée le dévouement des notables religieux. Par cette célébration, Cheikhoul Khadîm engageait le Dâr-Al-Islam dans la conquête fervente de l’indépendance dans l’exercice du culte exclusif rendu à DIEU.

Source: htcom.sn

Gamou: Signification et portée du Maouloud

La Nuit de la Naissance du Prophète Mouhammad (Paix et Salut sur Lui) est communément appelée Mawlûd dans le monde Musulman. Elle survint exactement une nuit de lundi, 12ème de Rabîcul Awwal ( troisième mois du calendrier Hégirien) à l’an 570 du calendrier Grégorien.

Cette Naissance eut lieu dans un contexte historique et géopolitique sans précédent. Elle survint dans un monde enténébré et plongé dans une ignorance profonde de DIEU. Les peuples avaient oublié les messages des Prophètes envoyés auprès d’eux, s’adonnant à des pratiques dignes du paganisme et de l’animisme qui les éloignaient de plus en plus de DIEU. Dans un tel contexte, la Naissance du Prophète à propos de qui DIEU dit :

"Nous ne t’avons envoyé que comme Miséricorde pour les mondes" S.. V...

ne pouvait être qu’une voie royale pour le Salut de l’humanité toute entière.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

Le Prophète Mohammad Rasûla- l- Lah dans la lignée apostolique, est le Sceau des Prophètes (Khâtimu-n- Nabî-în), mais il est aussi le Guide des Envoyés (Imâmul Mursalîn).

Dans son Panégyrique intitulé Les Prémices des Eloges (Muqaddamâtul Amdâh) le Serviteur du Prophète Khâdimu-r-Rasûl dit :

" Sa Prophétie existe avant la création ; Il avait donc une primauté alors que l’aïeul Adam était latent dans la boue" (vers 38)

Sa seigneurie et Son éminence sur l’ensemble des Prophètes et par extension sur l’ensemble du genre humain sont indubitablement reconnues.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

DIEU, le Détenteur des mystères a marqué la Naissance de notre Prophète Ahmad (PSL) par des miracles authentiques témoignant de son haut rang auprès de DIEU, et de l’ampleur de sa mission. La célébration de l’anniversaire de cette Naissance glorieuse se justifie dès lors à plus d’un titre.

N’est-il pas légitime de glorifier l’Anniverssaire de la Naissance de Celui grâce à qui DIEU a suscité la création ?

N’est-il pas légitime de magnifier l’Anniverssaire de la Naissance de Celui grâce à qui la Miséricorde Divine nous est parvenue ?

N’est-il pas légitime de célébrer la nuit de la Naissance de Celui qui nous a délivré du carcan de l’insoumission et de la rébellion ?

La réponse à cet agrégat de questions a été toujours "OUI" de la part des pieux anciens. C’est pourquoi d’ailleurs Cheikhoul Khadîm le Serviteur du Prophète dit dans l’Attirance des Cœurs (Jadhbul Qulûb) :

"Sa Naissance est Glorieuse, Bénite et Respectueuse sa célébration est obligatoire pour tout chef "

Voilà donc ce qui explique pourquoi dans toutes les contrées du monde où résident des musulmans on trouve toujours des fidèles qui célèbrent intensément cette Nuit, car convaincus que de sa célébration découlent des avantages et des bienfaits innombrables.

Pour éviter ainsi toute innovation, les pieux anciens ont toujours recommandé sa célébration conformément à la Tradition (Sunna), c’est à dire :

- la lecture du Saint Coran et des Panégyriques de l’Elu (Paix et Salut sur Lui),

- et le fait d’offrir des réceptions et des réjouissances à l’honneur de tous.

Chers amis internautes, découvrons ensemble comment SERIGNE TOUBA célébrait cette nuit bénite, et quels sont les enseignements qu’il a légués à la postérité.

Célébrer la nuit de la naissance du Prophète est un devoir pour tout musulman : "Sa Naissance est Glorieuse, Bénite, Respectueuse ; Sa célébration est obligatoire pour tout chef" dit Serigne Touba dans son poème intitulé l’Attirance des coeurs.

Ici Chef signifie les hommes de DIEU, les Pieux anciens autrement dit les Guides. Etant tous des serviteurs de l’Elu ils ont pour devoir d’engager les fidèles dans toutes les actions pouvant leur garantir l’Agrément de leur SEIGNEUR. Ainsi, convaincus des Grâces que renferme cette Nuit, ils exhortent les fidèles à la célébrer. Cheikh Ahmadou Bamba Khâdimu-r-Rasûl le Serviteur du Prophète dit :

"Sa Célébration conformément à la Sunna (Traditon) nous conduit vers le Paradis ; par elle les bienfaits augmentent en faveur du sincère qui glorifie". V47

Voilà donc un démenti clair à tous ceux qui dénigrent la célébration de l’anniversaire de la Naissance de la meilleure des créatures. Les détracteurs de cette célébration avancent comme argument que c’est une innovation blâmable car n’ayant jamais été célébrée du vivant du Prophète. Ceci n’est en aucun cas une raison valable pour condamner ceux qui la célèbrent d’autant plus que ceux qui la célèbrent n’ont jamais défendu que c’est une pratique traditionnelle "Sunna".

Parlant de SUNNA, en explicitant des propos de Cheikh Ahmadou Bamba Khâdimu-r-Rasûl, Serigne Saliou M’backé (cinquième et actuel khalif du Mouridisme) donne la précision suivante :

"Quand on entend le Cheikh dire : Sa Célébration conformément à la SUNNA (Tradition), c’est parce que chez les ancêtres on la vivifiait de façon qui ne s’accordait pas à la bonne voie. S’agissant proprement de la Tradition, quand on la dit, ce n’est pas dans la perspective des actes obligatoires et traditionnels qu’on connaît évidement sous obligation d’une part et tradition de l’autre, non. La perspective de la Tradition consiste " Au chemin que DIEU avait tracé à Tes prédecesseurs" S33 V38/S33 V10

Ce qui signifie "qu’on a légiféré" "qu’on a prescrit", en accord avec "la voie réglementaire"

Par " tradition" donc on entend : "ce qu’on établit conformément à la tradition", et quand tu entends dire Sunnite, "Sunniyu" (celui qui se conforme à l’orthodoxie musulmane), cela ne veut pas tellement dire : se conformer aux actes obligatoires en ajournant les traditionnels, en pensant que c’est simplement une pratique non obligatoire. Tradition" Sunna" veut dire plutôt la Voie de la Réglementation. Cette Voie est connue de tout le monde, c’est différent des actes obligatoires et traditionnels en soi, du point de vue étymologique la voie de la Tradition Prophètique (Sunna ) c’est le Chemin de DIEU "la voie que DIEU avait tracée..." S33 V38

Donc on a pas dit que la célébration est une obligation traditionnelle, on a simplement dit de la vivifier selon la Tradition, c’est procéder à la récitation du Coran et des Eloges du Prophète et donner des réceptions en l’honneur des gens" Cf. sermon Serigne Saliou MBACKE pronnoncé le 19 Safar 1412H. (30 Août 1991)

A la lumière de ces propos on peut dire que c’est en connaissance du rang du Prophète auprès de DIEU et de la Miséricorde dont il est porteur ainsi que des faveurs découlant du service qu’on lui rend que les pieux ont tenu à célébrer cette nuit. Espérant s’attirer les Grâces et les Bienfaits liés aux largesses que DIEU a gratifié au Prophète, ils ont invité les fidèles à se conformer à leur exemple car ils ont toujours dit qu’il est inadmissible pour un musulman de considérer la nuit de la Naissance du Prophète au même titre que les nuits qui l’ont précédé ou qui l’ont suivi.

Source: htcom.sn

mardi 16 décembre 2014

[ALARBAY KARE] : Recommandations pour ce dernier Mercredi du mois de Safar

Il est rapporté de l’avis de certains savants et illustres hommes de DIEU que le dernier mercredi du mois de çafar constitue le jour le plus désastreux de l’année car à cette occasion Dieu fait descendre plus de 320 000 malheurs. Ainsi il est recommandé d’observer ces prières afin que DIEU nous en préserve...
- Fatihâ (1fois )
- Sourate Al kawthara (17 fois )
- Ikhlâç (qul huwal lâhu ) ( 5 fois )
- Falaqi ( 1fois)
- Nâsi (1 fois)

Après le salut final on prononce trois fois cette formule :

Allâhumma yâ shadîdal quwâ wa yâ shadîdal mahâli yâ cazîzu yâ man dhallat licizzatika jamîcu khalqika ikfinî sharra jamîci khalqika yâ muhsinu yâ mujmilu yâ muncimu yâ mutafaddilu yâ mukarrimu yâ man lâ ilâha illâ anta irhamnî birahmatika yâ arhama-r- râhimîna
Allâhumma bisirril hasani wa akhîhi wa jaddihî callal lâhu tacâlâ calyhi wa salla wa abîhi wa ummihî wa banîhi ikfinî sharra hâdhâl yawmi wa mâ yanzilu fîhi yâ kâfiyal muhimmâti wa yâ dâfical baliyyâti fasayakfîkahumul lâhu wa huwa-s-samîcul calîm wa hasbunâl lâhu wa nicmal wakîlu nicmal mawlâ wa nicma-n- naçîru
Allâhumma inniya acûdhu bika min sharri hâdha-sh-shahri wa min kulli,shiddatin wa balâ’in wa baliyyatin ’allatî qaddarta fîhi yâ dahriyyu yâ dayhûru yâ kânu yâ kaynûnu yâ kaynânu yâ abadiyyu yâ dahriyyu yâ mubdi’u yâ mucîdu yâ dhal carshil majîdu ’anta tafcalu mâ turîdu
Allahumma ’uhrus nafsî wa ’ahlî wa mâlî wa ’awlâdî wa dunyâ al latî ’ibtalaytanî biçuhbatihâ bihurmatil ’abrâri bihurmatika yâ cazîzu yâ ghaffâru yâ karîmu yâ sattâru wa çallal lâhu calâ sayyidinâ muhammadin wa calâ ’âlihi wa çahbihî wa sallama taslîman 
Il est aussi recommandé d’écrire les versets coraniques suivants et d’en faire une potion que l’ assemblée boira :
salâmun qawlan min rabbin rahîmin (Sourate 36 "yâsin" Verset 58)
salâmun Calâ nûhin fil Câlamîna innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 79 -80))
salâmun Calâ ibrâhîma kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 109-110)
salâmun Calâ Mûsâ wa hârûnal innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 120-121)
salâmun Calâ ’âli yâsînâ innâ kadhâlika najzil muhsinîna Sourate"Aç çaffâti"37Versets 130-131)
Salâmum Calaykum tibtum fad khulûhâ khâlidîna(Sourate"zumar"39Verset 73)
Salâmun hiya hattâ matlaCil fajri (Sourate"Al Qadri" 97Verset 5)
Wa salâmun Calal mursalîna wal hamdu lillâhi rabbil Câlamîna (Sourate"Aç çaffâti"37Versets 181 182)

CEREMONIE DE CLOTURE DU MAGAL 2014: «Il nous faut opérer un retour vers Dieu» selon le Khalife Général des Mourides

Le Khalife général des mourides Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké, présidant vendredi la cérémonie de clôture du grand Magal de Touba, a prôné un retour vers Dieu, lequel n’est toutefois possible sans une jeunesse éduquée et disciplinée et qui s’implique activement dans la pratique religieuse.
Dans un discours prononcé en arabe et en wolof par son porte-parole, Serigne Bassirou Abdoul Khadre, le Khalife général des mourides a tout d’abord rappelé les préceptes de l’Islam. 
Il a ensuite invité l’ensemble des musulmans à un respect strict des ‘’bonnes pratiques islamiques’’ et à se détourner des mondanités.

‘’La société est polluée par les mondanités, les activités ludiques (…) mais tout cela est accessoire. Il nous faut opérer un retour vers Dieu, et la jeunesse occupe une place capitale dans ce chantier’’, a encore relevé son porte-parole.

En présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, qui conduisait la délégation gouvernement à cette traditionnelle cérémonie qui marque la fin du Magal, Serigne Bassirou Abdou Khadre a aussi souligné qu’il invite à revisiter le projet de société proposé par l’Islam.
‘’C’est le seul projet de société qui vaille, tout le reste n’est que conjoncture. Un pays ne peut pas se développer sans la promotion de bonnes pratiques islamiques adossées sur une véritable foi en Dieu. Œuvrons ensemble vers cette direction’’, a exhorté Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké.
Pour se faire, il a plaidé pour l’intégration des œuvres produites par les différents chefs religieux du Sénégal dans le corpus pédagogique ‘’pour un système éducatif plus conforme à nos réalités’’.
Il avait lui-même déjà montré la voie en appelant les disciples mourides à participer activement à une mobilisation de fonds pour la construction de l’université Cheikh Ahmadou Bamba.
S’adressant à la délégation gouvernementale, il a relevé les défis qui interpelle l’Etat et qui s’articulent autour de la définition d’une ‘’bonne politique de l’emploi’’, affichant un intérêt particulier à l’agriculture.
‘’Toutes les politiques doivent se faire autour de la préoccupation du devenir de l’homme. Il faut investir davantage sur les ressources humaines. Il faut préparer les jeunes pour qu’ils soient aptes à être de véritables vecteurs de développement’’, a encore préconisé le Khalife général des mourides.
Devant les délégations des autres confréries du Sénégal et de personnalités venant de la sous-région et reste du monde arabe, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké a appelé à jeter les basses d’une unité solide ‘’pour une Oummah islamique active et ancrée dans les bonnes valeurs’’.

dimanche 14 décembre 2014

AUDIO > Prestation Kurel 1 Hizbut-Tarqiyyah Magal Touba 2014. Ecoutez!

Déclamation de Khassida par le Kurel 1 Hizbut-Tarqiyyah Dakar lors du Magal de Touba édition 2014.

vendredi 5 décembre 2014

AUDIO > L'Histoire de Cheikh Ahmadou Bamba racontée par S. Bassirou Mbacké Khelcom. Ecoutez!

L'Histoire de Cheikh Ahmadou Bamba "Le Serviteur du Prophète PSL" racontée par S. Bassirou Mbacké Khelcom. Ecoutez!

jeudi 27 novembre 2014

[VIDEO] Un exemplaire du Saint Coran écrit en une journée à Touba. Regardez!

Un fait historique qui marquera à jamais les activités préparatoires de la célébration du Grand Magal de Touba édition 2014. Ce sont en effet 125 jeunes agés entre 12 et 20 ans qui ont écrit un exemplaire du Saint Coran en une journée, sur un même endroit. 

mercredi 26 novembre 2014

Lettre de Serigne Touba à un roi

Cette lettre fut adressée par Cheikh Ahmadou Bamba à Samba Laobé, roi du Diolof à l'époque. Elle constitue une importante exhortation à la relativisation du pouvoir terrestre et à l'évocation constante des Réalités Immuables de l'autre vie. Le Cheikh nous fait, à travers ce texte, une lecture assez frappante de la destinée humaine en général, de la précarité du pouvoir terrestre et de l’exigence d’en user à bon escient en vue du bien-être du peuple. Leçon de Vérité ne saurait assurément être plus limpide.

"J'invoque la Protection de DIEU contre Satan, le lapidé. Au Nom de DIEU, le CLEMENT et MISERICORDIEUX. Certes DIEU est mon Maître.

La Louange soit à DIEU qui fut toujours et qui ne cessera jamais d'être. Que la Paix et le Salut soient accordés au Prophète Muhammad, le Seigneur de tous les rois et de leurs ministres, le Maître de tous les hommes et de toutes les femmes, de même qu'aux membres de sa Famille et à ses Compagnons qui surent se départir des imperfections pour accéder à l’excellence.

Ceci dit, cette missive est destinée à Samba Laobé, roi du Djolof, et émane de Ahmad ibn Muhammad Mbacké, le serviteur de DIEU, son MAITRE ABSOLU et dont il se suffit entièrement, qui lui transmets ses salutations les plus parfaites et les plus honorables.  Je te fais savoir que j'ai bien reçu la lettre que ton émissaire devait me transmettre et dans laquelle tu me fis parvenir tes salutations et sollicitas auprès de moi des recommandations et exhortations ; raison pour laquelle je t'adresse ces mots-ci :

Sache que le pouvoir que tu détiens actuellement en ce monde ne t'est parvenu qu'après avoir été soustrait des mains d'autres rois comme toi qui t'ont précédé. Et qu'un jour  viendra où ce même pouvoir te sera repris des mains pour être cédé à d'autres rois qui te succéderont. Donc s'il arrive certains jours où la vie te semble favorable et t'assiste contre tes adversaires, sache qu'il en sera d'autres où elle favorisera tes adversaires contre toi. Et si quelque fois elle t'a fait rire, quelques fois aussi elle te fera pleurer. Que donc la joie qu'elle t'inspire ne t'abuse pas car ce monde est, par nature, trompeur et fourbe. Il arrive souvent qu'il se retourne brutalement contre toi pour te leurrer et te faire tomber dans son piège.

Aussi, je te recommande de toujours persévérer à assister les plus faibles, les pauvres et les nécessiteux, et de ne jamais tomber dans la tyrannie et l'injustice car « tout homme injuste le regrettera un jour» et « tout tyran assurera sa propre perte ».

N’oublie jamais que la puissance que tu détiens et toutes les faveurs qui en découlent ne te sont, en vérité, parvenues qu’à travers la mort d’autres personnes qui les détenaient avant toi et du fait que ces mêmes faveurs se sont départies de ces dernières pour de bon. Par conséquent, attends-toi à ce que ces mêmes privilèges te délaissent un jour de la même façon qu’ils te sont parvenus. Fais donc preuve de persévérance dans les actes qui te seront utiles dans les deux mondes, ici-bas et dans l’Au-delà, avant que tu tournes un jour définitivement le dos à ces avantages ou bien que ceux-ci se détournent à jamais de toi.

C’est ici que s’achèvent les recommandations que je te donne ; si jamais tu consens à t’y conformer, ce sera à ton profit, autrement [tu en assumeras les conséquences] car «Nous appartenons tous à DIEU et c’est  vers Lui que nous retournerons » …?

Cheikh Ahmadou Bamba … la communauté mouride … la ville de Touba : l’incarnation d’une Afrique modèle et responsable

Dans ce monde actuel caractérisé par des africains désorientés voire déboussolés qui ont perdu toute repère et durablement affaiblis il est encore temps de relever le défi en nous identifiant à nous-mêmes en nos valeurs qui sont les nôtres, nos valeurs par essence. 


En effet le continent africain a de tous les temps fait l’objet de relégation au second plan, revêtu d’un boubou de ‘’grand consommateur ‘’, aucune considération à son égard car ne constituant point un pôle de références économique ou sociopolitique. Son histoire fut marquée à jamais par une soumission totale à une puissance occidentale rusée et opportuniste, l’esclavage en est un exemple illustratif de ce fait qui, des siècles durant, a symbolisé manifestement nos maux et laissé les conséquences que nous vivons présentement. 

Mais ceci est surement et certainement pris au décompte d’un grand homme, Cheikh Ahmadou Bamba, derrière lui une ville modèle : Touba, une marée humaine modèle : de fervents disciples appelés mourides. 

Ainsi, si aujourd’hui, nous africains nous souffrons de notre « notoriété » c’est parce que nous n’avons pas su tirer profit de nos innombrables richesses, encore moins de notre capital humain. 

Aux côtes ouest africaines naquit, grandit et demeura à jamais un saint homme d’une dimension exceptionnelle en la personne de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul le Serviteur inlassable et privilégié du Sceau de l’humanité Seydina Mohamed (psl). Serigne Touba comme nous aimons l’appeler avait sous sa responsabilité la défense d’une cause bien noble, l’islam dans un sens large. Responsabilité qu’il acquiert après un pacte conclus avec son Seigneur via l’intercesseur des âmes le Prophète (psl), un pacte qui n’a pas du tout était gratuit étant donné qu’il devait se traduire par une somme d’épreuves, de peines et de souffrances à endurer. La manière dont il s’est adonné à ce sentier d’Allah montre avec certitude que nous africains nous ne manquons pas de repère ni d’hommes avertis, on devrait même se poser la question à savoir si nous ne constituons pas le référentiel ‘’0’’ ? Car le parcours de cet érudit demeure jusque-là sans précédent sur les tous domaines ayant trait au mieux-être de l’homme sur terre. 

Doué d’une sagesse et d’un savoir être incommensurables aux yeux du commun des mortels le Cheikh a su bravé toutes les péripéties de ses ennemis malgré l’atrocité de ces derniers. Les contraintes temporelles n’ont point freiné son ambition, sa volonté de redorer le blason du drapeau de l’islam qui fut en berne pendant longtemps dans beaucoup de nos contrées mais aussi rehausser la dignité humaine, de l’homme noir surtout. 

De nos jours la dépravation de l’image de l’islam atteint un niveau sans précédent, le message véhiculé n’étant pas fondamentalement lié à la cause essentielle de la religion révélée par l’Elu de Dieu (psl). 

Le Cheikh lui avait pris les devants par rapport à une telle situation concernant l’éducation de ses disciples. Après la disparition de son illustre père il avait fait savoir aux uns et autres que peuvent rester ceux qui sont à la quête de la félicité d’Allah, cependant ceux dont l’enseignement livresque reste leur seul et unique objectif peuvent aller chercher ailleurs car le pays dispose pleinement d’érudits qui ne s’occupent que de cela. On comprend par ce premier acte posé tout juste après la disparition du son père Mame Mor Anta Saly qu’il concevait d’ores et déjà que l’éducation va au-delà de l’enseignement. 

Albert Einstein, un grand physicien allemand, disait « l’éducation est ce tout qui reste après que l’on ait oublié ce qu’on a appris à l’école » il rejoint par cette assertion la méthode du Cheikh, qui en effet montre qu’éduquer dépasse la manière dont nous le concevons : il s’agit de forger l’homme, le mettre à l’épreuve de la vie à un tel point qu’il puisse se servir et rendre service avec toutes les composantes s’y afférant: savoir, savoir-faire et savoir-être. 

Et si nous parlons dans un sens plus large l’élite africain au-delà même de la confession qu’il puisse avoir devrait avoir un fondement et ce fondement ne peut se faire sans un potentiel humain sur tous les domaines. 

Et comme Serigne Touba œuvrait dans le sentier d’Allah, et étant donné que la religion et la vie (les choses ordinaires de la vie : travailler – manger –dormir- se marier…) vont de pair - ils sont indissociables – il s’impose alors une nécessité structurelle et organisationnelle durant toute notre vie afin qu’il ait une parfaite symbiose des deux sans que l’une n’enfreigne le processus de l’autre. 

A travers cette noble mission il (le Cheikh) cultivait en ses disciples l’image réelle d’un bon musulman et par la même occasion l’incarnation d’un africain modèle et responsable. Le Président Senghor disait à l’occasion de l’inauguration de la grande mosquée de Touba en 1963, qu’Ahmadou Bamba avait voulu « enraciner l’islam en terre noire, en l’africanisant, en le négrifiant. 

Et dans sa méthode de faire l’on pouvait distinguer une originalité et une universalité extraordinaires. Des approches andragogique et pédagogique très efficaces lui permettaient ainsi de vulgariser l’enseignement des principes de base de l’islam. Ce qui lui valut une soumission totale de l’ensemble de ses disciples mourides uni sous un vocable ‘’le ndiguel’’ : qui se traduit par un suivi des recommandations divines et un évitement de Ses interdits. 

Un fait très important aussi, qu’il faut souligner c’est son pacifisme. Jamais il n’a senti le besoin de prendre les armes pour mener son « combat ». Ainsi disait-il « Mon combat se fait par la science et la crainte révérencielle d’Allah » Ce dont on retrouve aujourd’hui dans le monde musulman, arabe surtout, un certain intégrisme qui fait que les musulmans soient taxés de violents – l’islam de religion terroriste. 

Aujourd’hui dans les pays du monde où règne une instabilité politique la dislocation des couches sociales serait à l’origine. Bon nombre de ces conflits internes gagne de plus en plus du terrain. Des milliers de personnes sont tuées à travers des différends entre des populations de même nation, qui partagent le même espace géographique et souvent la même religion. Le Sénégal en est épargné Dieu merci du fait d’une stabilité sociale incarnée pour la majeure partie par les courants religieux y demeurant. Celle-ci les mourides en ont grandement contribué. 

Serigne Touba en inculquant des valeurs humaines aux populations conformément au l’adage ouolof qui dit ‘’ndap lou setoul dou meuna def dara’' se comportait d’ores et déjà en bouclier contre un tel phénomène. Il s’est investi corps et âme contre la crise des valeurs humaines dont souffrait l’Afrique depuis longtemps, sa façon de faire consistant à éduquer ses disciples à l’adoration du Tout Puissant, au sens du partage, à l’esprit d’entraide faisait régner un climat de vie en communion et assurait ainsi une cohésion sociale parfaite au sein des populations. 

Ce culte d’un vrai leadership avec modestie et humilité qu’incarnait Cheikh Ahmadou Bamba, il l’a légué pour sa descendance, sa communauté. 

Toujours pour mener à bien ces missions, le Cheikh entreprit de mettre en place un village du nom de Touba, loin des pratiques mondaines sataniques. Par la bénédiction de Dieu Touba est devenu aujourd’hui une grosse citée avec sa très grande mosquée gisant au cœur de cette dite cité qui est une fierté de tout musulman. Un grand édifice symbolisant le caractère islamique de la ville fit mis sur pied à une époque cruciale, la seconde guerre mondiale où la domination occidentale battait encore du cran. Mais cela ne saurait constituer un blocage pour de disciples mouride déterminés, ambitieux et dévoués afin d’accomplir l’une des recommandations les plus chères du Cheikh, un vrai joyau venant de Son Seigneur dit-il : « Dieu m’a honoré d’un édifice qui se dressera jusqu’au paradis ». 

Touba, est aujourd’hui le berceau du mouridisme et l’exemple d’une cité socialement modèle. 
Maintenant au regard de ce qui précède il faut noter que si les mourides ont réussi à graver des échelons cela est dû en grande partie par un effort constant dans l’exercice d’un travail ardu. En effet le slogan «liguèy jaamu Yalla – travailler et adorer Dieu» constitue leur credo et ceci est naturellement logico-rationnel au vue des objectifs entrepris par la voie mouride. 

Mahawa S. MENDY 

Sofia - Bulgarie
 

mardi 25 novembre 2014

LE SENS DE L'INJONCTION DU KHALIFE [A. Aziz Mbacké Majalis]


La récente adresse avant Magal de Cheikh Sidy Mukhtar, enjoignant à certains acteurs politico-religieux de ne plus utiliser Touba comme instrument de lutte contre le pouvoir en place, fait l'objet de plusieurs analyses et supputations. Pour notre part, nous en avons tiré les enseignements suivants :

1. En refusant que les visites de l'actuel Président de la République auprès de lui fassent l'objet de récupérations politiciennes (avec les huées préméditées et autres comportements embarrassants), le Khalife ne fait que rappeler une règle de base de l'Islam (sacralité de l'hôte, quel qu'il soit), du Mouridisme (dont le sens de l'hospitalité et du « berndé » est légendaire) et de notre pays (Téranga sénégalaise). Des valeurs élémentaires que certains acteurs politico-religieux, emportés par la fièvre du tiraillement politique et des intérêts partisans ont semblé avoir oubliées dans leurs luttes où tous les moyens sont désormais permis. En cela, Cheikh Sidy Mukhtar s'inscrit parfaitement dans la droite ligne de la tradition islamique et mouride que ses illustres prédécesseurs ont constamment taché de conserver, au-delà des vicissitudes politiques, envers leurs interlocuteurs et les représentants d'institutions qu'ils sont appelés à recevoir, qu'elles que soient la nature de leurs relations.

2. Vu sous cet angle, ce que le Khalife condamne fermement, c'est un choquant « mélange de genres » que nous avons, pour notre, toujours dénoncé dans nos publications. Un amalgame qui veut qu'aujourd'hui le Mouridisme soit appréhendé par certains acteurs politico-religieux littéralement comme un « parti politico-confrérique » dont ils ne se servent que pour combattre ou soutenir le pouvoir. Une idée que nous avions résumée dans un article fort controversé lors du retour de l'ancien président de la République au Sénégal (avril 2014), en ces termes :
« Dans ce contexte sociopolitique exacerbé à la fois par la traque des biens mal acquis, certains tâtonnements du régime actuel, l'absence d'une réelle vision prospective des populations, de plus en plus confrontées aux multiples difficultés d'un pays dit « Macky », sur leur devenir, des voix commencent à se faire entendre pour affirmer, au nom du Mouridisme, leur soutien à l’illustre visiteur. Soutien appelé à se manifester à travers un accueil fervent et sans précédent, à Touba et ailleurs, auquel tous les disciples de Serigne Touba seraient vivement conviés. Des communiqués sur les médias, des articles commandités et de nombreux posts sur Facebook de condisciples mourides semblant même accréditer, à nos yeux, l’idée que le PDS était finalement devenu le Parti Mouride. » (Voirhttp://majalis.seneweb.com/la-laquo-seule-constante-raquo-des-mourides-est-elle-wade-par-a-aziz-mbacke-majalis_b_17.html)

3. Toutefois, cette prise de position du Khalife, destinée à clarifier la nature des relations entre le leadership officiel mouride et le régime en place, ne remet nullement en cause, à notre sens, le droit des citoyens (mourides ou non) de contester, de s'opposer et de critiquer sévèrement l'action du Président de la République et de son gouvernement, selon l'appréciation objective qu'ils demeurent tout à fait libres d'en faire. La clarification du Khalife n'est donc fondamentalement ni une injonction pour ou contre le régime en place ou l'opposition. Les seules limites que nous semble rappeler Cheikh Sidy Mukhtar à ce droit citoyen et légitime de critique (qui d'ailleurs fait la force de la démocratie), c'est de ne pas le faire officiellement au nom de la communauté dont il préside aux destinées. Ni d'outrepasser, en le faisant, les règles de bienséance et les valeurs sacrées à la base de cette communauté.

4. L'avertissement du Khalife aux jeunes éléments du leadership mouride de ne plus s'exprimer urbi et orbi au nom de la communauté nous semble également s'inscrire dans ce sillage. En effet, le phénomène dit des « petits marabouts » (selon l'expression journalistique consacrée - à partir de quel âge ou comportement n'est-on plus considéré comme « petit » ;- ) dont les sorties intempestives sont surmédiatisées par une certaine presse, semble non seulement accroître les amalgames, mais risque, mal contrôlé et tendancieux, de dissiper davantage l'autorité centrale qui a toujours fait la force du Mouridisme. Car une chose est le droit pour tout membre de notre communauté de se soucier des dysfonctionnements du système et de les dénoncer au besoin (dans le cadre et dans les formes qui sied), mais une autre est de s'arroger le droit de le faire sans aucune retenue, sans tenir compte des règles de bonne conduite (Adab), sans le sens de la mesure, le respect de l'autorité et de l'institution qu'elle représente, tout en cédant aux règlements de comptes personnels dans lesquels l'intérêt général n'a absolument plus rien à voir. Pour mieux s'en convaincre, certains de ces acteurs, dépourvus d'une maturité intellectuelle suffisante, à note avis, devraient simplement s'interroger sur les conséquences à long terme de leur « liberté d'expression » sans limites et unanimement adoptée. En effet, si chacun d'entre nous se mettait à ameuter les médias (dont certains, « anti-mourides » notoires, n'attendent en réalité que ces occasions d'approfondir la zizanie et de susciter des velléités de contestation internes préjudiciables à l'unité et à la force des mourides, en leur offrant gracieusement leurs unes), à la moindre frustration qu'il aurait par rapport à certaines anomalies et comportements problématiques qu'il aurait notés dans notre communauté, il ne serait de route plus sure vers le chaos, les tiraillements infinis et l'auto-destruction. Tel que nous en avertit le Seigneur : « Obéissez à Allah et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants » (Coran 8:46) C'est donc une chose que de nous ouvrir davantage aux échanges et à l'autocritique nécessaire (Nasîha), mais c'en est une autre que de verser dans l'invective tendancieuse, les dénigrements mutuels et le déni d'autorité, par médias interposés.

Ceci est la modeste lecture que j'ai faite du message de Cheikh Sidy Mukhtar.

Yalla na ko fi sunu Boroom yaggal te may ko wer, te mu may ñu degg ak topp.

dimanche 23 novembre 2014

Le Grand Magal de Touba sera célébré le jeudi 11 décembre 2014

Le croissant lunaire ayant été aperçu ce dimanche par la commission mise sur pied par le Khalife Général des Mourides, le 1er Safar correspond au lundi 24 novembre. Le Grand Magal de Touba sera célébré le jeudi 11 décembre 2014 soit le 18 Safar 1436 H.

La date du 18 safar de l’hégire commémore chaque année à Touba l'anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba

POURQUOI L 'EXIL ?
 
Le grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Lorsque le Prophète (psl) apparut à Serigne TOUBA lors d'une retraite spirituelle à la mosquée de Darou Khoudoss (à Touba) au mois de Ramadan 1312H /1895, il fut conclu le pacte de l 'exil.

Serigne Saliou Mbacké nous dit à ce propos : « Serigne TOUBA avait dit avoir signé en ce jour un pacte avec le Seigneur pour une mission qui était le gage de toutes ses ambitons en grades et en stations spirituelles et en contre parti desquels notre Seigneur lui fit endurer une somme d 'épreuves en adorations, souffrances et peines. C 'est en ce jour là qu'il quitta sa résidence du Djolof (Mbacké Baari) en direction de Saint Louis en vue du chemin de l 'exil » (cf sermon de Serigne Saliou Mbacké , Appel Magal 1991»

Paroles du Cheikh : « Le motif de mon départ en exil est la volonté du Seigneur d 'élever mon rang, de faire de moi l'intercesseur de mes concitoyens mais aussi de faire de moi le fidèle serviteur du Prophète(PSL) à jamais ». Dieu seul a inspiré le dessein d’internement dans les cœurs de ceux qui furent les auteurs de mon exil lointain dans des horizons où j'ai obtenu des grâces au dessus de la sonde de toute exploration (CF Jazahu Chakur Les dons du Digne de Reconnaissance.)

vendredi 21 novembre 2014

[VIDÉO] Historique de la fondation de TOUBA par S. Cheikh Sidy Moukhtar MBACKÉ

L'Historique de la fondation de TOUBA rapporté par le Khalife Général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Moukhtar MBACKÉ, en personne. Regardez! 

Khassida: Dialibatoul Marakhib par Serigne Moustapha Gningue

jeudi 20 novembre 2014

[VIDEO] Déclaration Serigne Mountakha Mbacké Adiiyas de Darou Minam

Comme chaque année, Serigne Mountakha Mbacké exhorte les disciples de Darou Minam en particulier pour le rassemblement des Adiyyas de la famille de Serigne Bassirou mais pour tous les mourides en général sur l’importance et l’impact des Adiyyas dans la vie des mourides.

Touba : Les 4 actes majeurs de Serigne Sidi Mokhtar Mbacké

Devenu khalife de Touba en juillet 2010, suite au rappel à Dieu de Serigne Bara Mbacké Falilou,  Serigne Sidi Mokhtar Mbacké s'est distingué, depuis lors, par son silence et sa forte personnalité. Son calendrier,  chargé de moments de retraite spirituelle à Tawfekh ou à Keur Nganda,  lui laisse peu de temps qu'il consacre généralement  à ses invités et talibés.  Toutefois, Serigne Sidi Mokhtar Mbacké sait prendre les grandes décisions en temps opportun, soit pour entamer de grands chantiers, soit pour faire taire une polémique. Ce qui fait en somme quatre grands actes posés depuis qu'il est devenu Khalife Général des Mourides. 

Le premier acte majeur est pris au mois de mars 2013 avec la cérémonie de pose de première pierre de deux nouveaux minarets au niveau de la grande mosquée. Les minarets passent ainsi de 5 à 7. Les travaux,  qui en sont en phase de finition, se poursuivent et vont coûter au Khalife la colossale somme de 5 milliards de francs. 

Le deuxième acte majeur est la construction à Dakar de la mosquée dit «Massalikoul Jinan» dont le coût financier est estimé  à 12 milliards de francs entièrement aux frais de la communauté Mouride. Cette mosquée est à inscrire dans le lot des grandes œuvres de la confrérie mouride avec 8000 places prévues. 

Le troisième acte est le Ndigel par le Khalife Général a donné pour mettre terme à des polémiques qui ont enflé.  C'est le cas lorsqu'il s'est agi de fermer le cimetière situé à l'Est de la grande mosquée. Par la voix de Serigne Mountakha Mbacké,  Serigne Sidi Mokhtar a interdit, en janvier 2014,  toute inhumation dans ce cimetière et a déclaré ouvert le cimetière de Bakhiya, malgré des résistances à certains niveaux. 

Le quatrième acte à eu lieu dimanche dernier. En effet,  depuis plusieurs années,  les autorités de la collectivité locale ont essayé vainement de déloger la gare routière de Touba pour désengorger la corniche complètement bouchée  en période de Magal. Face au refus catégorique de certains chauffeurs et transporteurs d'obtempérer,  le Khalife a donné l'ordre de transférer la gare routière  désormais relogée à quelques lieues de l'héliport. Cette décision a été déclarée irréfragable par le chef religieux qui disait attacher un prix à son exécution avant le prochain Magal.

Source: Seneweb.com

mardi 11 novembre 2014

La Vie de Cheikh Ahmadou Bamba: Le Retour d'Exil (11 Novembre 1902)

Grâce notamment à la persévérance du Cheikh Ibrahima FALL, les autorités coloniales avaient accepté de rouvrir le dossier de Cheikh Ahmadou BAMBA alors en exil. Une fois prouvée la légèreté des allégations ayant présidé à son internement, le député CARPOT réussit à réhabiliter le Cheikh et à le faire revenir au Sénégal le 20 du mois de sha'ban 1320, c'est-à-dire le 11 novembre 1902, après un voyage de 14 jours sur le navire "Ville de Maceïo".

L'euphorie qui accueillit ce retour miraculeux fut indescriptible d'un bout à l'autre du pays. Le Cheikh partit d'abord pour Saint-Louis où il resta pendant quelques jours mémorables d'émotion, puis passa par Louga pour se rendre ensuite à Darou Salam où son frère et disciple Mame Cheikh Anta lui réserva des festivités inoubliables dignes d'un monarque.


Après un mois de séjour, le Serviteur du Prophète se déplaça à Darou-l-Manan et y resta quelques mois au cours desquels les hommes déferlèrent de tous horizons en vagues incessantes vers sa sainte personne. Celle-ci, imbue des Grâces Infinies procurées par le SEIGNEUR à travers les longues années d'épreuves solitaires, ne cessa en aucun moment de prodiguer les houles bienfaisantes de ses lumières sur les âmes et les coeurs, ni de combler les besogneux et les hommes de mérite de dons en toutes natures qui affluaient vers lui.

Rappelons que le Cheikh Ahmadou Bamba fut contraint à l’exil après le fameux faux procès du Gouverneur de l’A.O.F, le 05 Septembre 1895 à Saint-Louis du Sénégal. Sur la route de l’exil, il passa par Dakar oú il séjourna "3 Nuits " (les 18, 19 et 20 septembre 1895). Et ce fut le 21 Septembre qu’il quitta Dakar pour Gabon non sans faire escale à Conakry et Abidjan. C’est aussi à ce jour mémorable du 21 Septembre qu’il pria sur la surface mouvante de la mer. Après 7 ans et 7 mois et 7 jours, le Blanc signa son retour du bercail. Les turpitudes du voyage n’ont pu attiédir son énergie à servir ALLAH. Le Cheikh voyait son éloignement des siens non pas comme une punition mais comme une épreuve visant à lui octroyer le visa qui mène au Panthéon des Grands hommes.

lundi 10 novembre 2014

Retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba : la célébration aura lieu ce 11 novembre 2014 à Paris

L’édition 2014 de la célébration du retour d’exil de cheikh Ahmadou Bamba aura lieu ce mardi 11 novembre à Paris et aura pour parrain Serigne Souhaïbou Mbacké, fils de Serigne Touba et fervent défenseur de l’orthodoxie islamique.

Le 11 novembre 1902, Cheikh Ahmadou Bamba revenait d’un exil qui a duré près de huit (8) ans dans la forêt peu hospitalière de l’Afrique centrale. Pour s’être dressé contre le système de valeurs imposé par le colon, le fondateur de la voie Mouride a été jugé de façon expéditive puis condamné à mort par l’administration coloniale réunie en Conseil privé le 05 septembre 1895 à Saint-Louis. C’est faute de pouvoir exécuter la peine capitale que la décision de l’exiler a été prise par des autorités qui pensaient ainsi, sonner le glas du mouvement dont ce saint Guide portait les idées et les valeurs.

Si elle pouvait s’émerveiller de l’assurance du Cheikh au moment de son départ avant lequel il donna des garanties certaines sur son retour, la communauté mouride n’a pu bouder son plaisir de revoir Khadimou Rassoul fouler de nouveau le sol du Sénégal. Faut-il rappeler que, même certains proches avaient fini de se faire à l’idée que leur bien-aimé ne sortirait jamais vivant de son affrontement avec le colonisateur. La suite de l’Histoire est connue de tous. Non seulement le Cheikh est revenu indemne, mais c’est surtout le fait qu’il ait  poursuivi de plus belle, sa mission de rénovateur de l’Islam, religion de tolérance, de paix et de confiance absolue en Dieu. Incarnant parfaitement ces sacro-saintes valeurs, Cheikh Ahmadou Bamba dira après cette victoire éclatante: «j’ai pardonné à tous mes ennemis pour l’amour du Seigneur qui les a écartés de moi à jamais; aussi je ne songe point à me venger.» (extrait du khassida « Muqadimatul Amdâh »). Et d’ajouter : «O Seigneur ! Accorde Ton pardon à quiconque m’a jamais blâmé ou offensé. »

C’est fidèle à cet esprit d’ouverture que le 11 novembre 2002, le Collectif des mourides de France et le Daara des Bayes Fall de Paris ont conjointement organisé le centenaire du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Une commémoration symbolique à plus d’un titre car la date du 11 novembre (1918) marque l’armistice et donc la fin de la Première Guerre Mondiale. On ne peut s’empêcher d’y voir autre chose qu’un simple hasard de calendrier.

Depuis la commémoration du centenaire en 2002, le Dahira Nouroul Maha Idy a perpétué cette tradition sous le ndiguël et la bénédiction de Serigne Saliou Mbacké, puis de Serigne Bara Fallilou et dernièrement, de Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké (que Dieu lui prête longue vie). A l’image de Serigne Saliou qui accordait à la célébration du 11 novembre une importance capitale, l’actuel khalife s’est dit particulièrement enchanté avant d’ajouter qu’il «faut perpétuer, lui donner l’importance qu’il revêt et donner de l’ampleur à cette commémoration» (nangeen ko weyël, fonke ko té yaatal ko).
Dès le départ, porté par le soutien de Touba, le Dahira Nouroul Maha Idy a parrainé la journée par des grands noms du Mouridisme. A titre d’exemple, la seconde édition (2003) a été dédiée à Sokhna Mariama Bousso. Depuis, les parrains ont été successivement (Cheikh Mouhamadou Mourtada, Cheikh Mouhamadou Moustapha,  Cheikh Mouhamadou Fadel, Cheikh Mouhamadou Al Amine Bara, Cheikh Mouhamadou Bachir, Cheikh Abdoullahi, Cheikh Ibrahima, Cheikh Abdoul Ahad, Serigne Saliou Mbacké, tous d’illustres figures du Mouridisme. C’est par voie de conséquence que cette année, à l’Espace Reuilly (12° arrondissement de Paris), la journée sera dédiée à Serigne Souhaibou Mbacké, fils de Cheikh Ahmadou Bamba dont la constance dans l’orthodoxie islamique fait l’unanimité.

Au fil des années, la journée s’est tenue dans des hauts lieux de la culture à Paris à savoir l’UNESCO, l’Espace Diderot Paris XII, le carré BW (Champs-Elysées), le Palais des Congrès de la Porte Maillot, l’Hôtel Hilton de Paris Charles De Gaulle etc.

Par sa symbolique, le 11 novembre est donc dans la tradition Mouride, un jour où on rend grâce à Allah et à son Prophète Mohamed SAW, par lequel, Allah a  parachevé cette belle religion victime aujourd’hui de tant de caricatures dans ce monde médiatique du 21ème siècle.

Nous ne pouvons finir sans citer notre illustre Guide Khadimou Rassoul, une de ses citations qui montre l’essence de la voie de l’aspirant qui a pour objectif de préparer son retour à Allah , «Mon combat se fait par le savoir et la crainte révérencielle de Dieu, dit-il, en ma qualité d’Esclave de Dieu et de Serviteur du Prophète. Le Seigneur qui régente toute chose en est témoin» (extrait du Khassida « Yaa Jumlatan »).