Il aimait deux choses : Serigne Touba et le travail. Parmi ses exploits figurent la visite rendue à son maître au Gabon lors de l’exil du Cheikh, son accueil légendaire réservé à ce dernier en 1902, son rôle d’argentier mouride qui savait dépenser sans compter pour le triomphe de l’Islam, ses connaissances religieuses singulières etc… Il, c’est Mame Cheikh Anta Mbacké. Les mourides se rappellent ce guide religieux et de ses relations exemplaires avec Cheikh Ahmadou Bamba, ce vendredi 4 septembre.
Mouhammad Ibn Moctar Ibn Abiballah ou Sidi Mokhtar, plus connu sous le nom de Mame Cheikh Anta Mbacké, est venu au monde à Porokhane en 1861. Sa mère s’appelait Sokhna Anta Ndiaye et son père Mame Mor Anta Sally.
Ce guide religieux fit ses humanités auprès de plusieurs marabouts, comme Serigne Ndame Abdourahmane Lô et Serigne Mor Seck de Thiouboulène. C’était l’un des rares hommes sur qui Serigne Touba comptait le plus, lors de son exil au Gabon pour soutenir talibés et enfants. Le Cheikh lui accordait une considération singulière, ce qui fit de lui l’un de ses principaux confidents. D’ailleurs, Mame Cheikh Anta fut l’une des rares figures historiques à rendre visite au Cheikh dans son exil gabonais, alors que le chemin était parsemé d’embûches. Ce fut en 1889. Le 11 novembre 1902, il accueillit Cheikh Ahmadou Bamba de retour d’un exil qui aura duré 8 longues années. L’histoire enseigne qu’il est monté sur le bateau amarré au port de Dakar, pour embrasser celui qu’il aimait par-dessus tout, avant de l’accompagner à terre, fouler de nouveau le sol du Sénégal. Il organisa à la suite de cela, un accueil exceptionnel à Darou Salam à Khadim Rassoul, en sacrifiant chameaux, bœufs, moutons, poulets etc… Depuis, l’événement est commémoré et s’impose aux yeux de l’histoire, comme étant le premier magal célébré par la communauté mouride.
Mame Cheikh Anta, le premier argentier mouride
Pour avoir fait du travail son occupation principale, Mame Cheikh Anta était devenu l’un des hommes les plus riches de sa génération. Sa fortune que les historiens n’ont jamais réussi à estimer, a servi à bien des œuvres coordonnées par Serigne Touba. Il fut surnommé « Borom Derem ak Gërëm ».
Du chemin de fer à la construction de la mosquée de Diourbel, Mame Cheikh Anta s’évertuait à démultiplier les enseignements du Cheikh. Il mit ainsi en place des daaras productifs dans plusieurs localités du pays dont Gawane à Bambey en 1905. Un an après le rappel à Dieu de son maître, Mame Cheikh Anta accomplit le pèlerinage à La Mecque. Il s’y était rendu, en effet, en compagnie de chefs religieux comme Serigne Fallou Mbacké, Serigne Mbacké Bousso, Serigne Cheikh Tacko Mbacké et quelques uns de ses talibés, dont Serigne Tacko Fall. Les sources renseignent qu’il avait, entièrement financé l’expédition de sa poche. Mame Cheikh Anta disparut en 1941...
Ce guide religieux fit ses humanités auprès de plusieurs marabouts, comme Serigne Ndame Abdourahmane Lô et Serigne Mor Seck de Thiouboulène. C’était l’un des rares hommes sur qui Serigne Touba comptait le plus, lors de son exil au Gabon pour soutenir talibés et enfants. Le Cheikh lui accordait une considération singulière, ce qui fit de lui l’un de ses principaux confidents. D’ailleurs, Mame Cheikh Anta fut l’une des rares figures historiques à rendre visite au Cheikh dans son exil gabonais, alors que le chemin était parsemé d’embûches. Ce fut en 1889. Le 11 novembre 1902, il accueillit Cheikh Ahmadou Bamba de retour d’un exil qui aura duré 8 longues années. L’histoire enseigne qu’il est monté sur le bateau amarré au port de Dakar, pour embrasser celui qu’il aimait par-dessus tout, avant de l’accompagner à terre, fouler de nouveau le sol du Sénégal. Il organisa à la suite de cela, un accueil exceptionnel à Darou Salam à Khadim Rassoul, en sacrifiant chameaux, bœufs, moutons, poulets etc… Depuis, l’événement est commémoré et s’impose aux yeux de l’histoire, comme étant le premier magal célébré par la communauté mouride.
Mame Cheikh Anta, le premier argentier mouride
Pour avoir fait du travail son occupation principale, Mame Cheikh Anta était devenu l’un des hommes les plus riches de sa génération. Sa fortune que les historiens n’ont jamais réussi à estimer, a servi à bien des œuvres coordonnées par Serigne Touba. Il fut surnommé « Borom Derem ak Gërëm ».
Du chemin de fer à la construction de la mosquée de Diourbel, Mame Cheikh Anta s’évertuait à démultiplier les enseignements du Cheikh. Il mit ainsi en place des daaras productifs dans plusieurs localités du pays dont Gawane à Bambey en 1905. Un an après le rappel à Dieu de son maître, Mame Cheikh Anta accomplit le pèlerinage à La Mecque. Il s’y était rendu, en effet, en compagnie de chefs religieux comme Serigne Fallou Mbacké, Serigne Mbacké Bousso, Serigne Cheikh Tacko Mbacké et quelques uns de ses talibés, dont Serigne Tacko Fall. Les sources renseignent qu’il avait, entièrement financé l’expédition de sa poche. Mame Cheikh Anta disparut en 1941...
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